Aux côtés des indétrônables thés noirs et thé verts, on trouve de nombreuses autres sortes de thés.
Oolong
D’origine chinoise ou taïwanaise, le thé oolong est aussi appelé thé bleu-vert, Wu long ou semi-fermenté. Comme le thé noir, il est d’abord flétri. Par contre ensuite, au lieu d’être roulé, il est d’abord fermenté dans une atmosphère à 25 degrés et 85 % d’humidité. Après cette semi-oxydation, le thé est torréfié pour arrêter la fermentation, et seulement ensuite roulé.
La durée de l’étape de fermentation va déterminer si le thé oolong se rapproche plus d’un thé vert (comme en Chine) ou d’un thé noir (comme à Taïwan). C’est un thé qui contient peu de théine et de tanin, et qui par contre a beaucoup d’arôme.
Thé blanc
Spécialité chinoise, le thé blanc connaît un processus de fabrication extrêmement simple. En effet, il est d’abord flétri pendant quelques jours en plein air avant d’être séché à l’air chaud sur une grille.
Légers et parfumés, les thés blancs sont riches en anti-oxydants et en minéraux.
Pu Er
Le Pu Er (ou Erh) est aussi surnommé thé sombre. Ce thé chinois se trouve en nid d’oiseau ou sous forme de brique. C’est un thé post-fermenté qui se bonifie avec l’âge et dont les feuilles peuvent être utilisées plusieurs fois.
Le thé Pu Er est d’abord torréfié dans une étuve pour éviter la fermentation. Ensuite, il est roulé puis il va suer et fermenter sans l’action des enzymes.
Ces thés qui ne sont pas du thé
On classe parmi les thés certaines infusions qui pourtant ne sont pas issues des feuilles du théier.
- Rooïbos
Le rooïbos, que l’on appelle aussi thé rouge, est issu des feuilles d’un arbuste d’Afrique du Sud de la famille des acacias, appelé Aspalatus linearis. Leur infusion ne contient pas de théine et pas non plus de tanin.
- Maté
Le maté est le nom d’un arbuste d’Amérique du sud (Brésil notamment) dont on sèche et on torréfie les feuilles avant de les briser et de les faire infuser pour obtenir une boisson nommée Yerba Maté. Cette dernière est énergisante, riche en vitamine C et faible en théine.